Energie protectrice du corps

En 1947, au cours de l’occupation du Japon par l’armée américaine, Toyama fut soudainement attaqué par un groupe de soldats américains pris de boisson. Au cours de cette période, il eut été futile de la part de Toyama de contre attaquer, car il aurait été immédiatement jeté en prison pour longtemps pour avoir blessé des américains, même en situation de légitime défense. Toyama encaissa tous les coups, mais ne souffrit d’aucune blessure. En fait, il ne se retrouva qu’avec quelques bleus. Une partie de l’entraînement traditionnel du karaté consiste à renforcer le corps et le remplir d’une énergie protectrice pour de semblables occasions où il n’est pas possible d’éviter les coups.
(John Stevens “Budo secrets, teachings of the martial arts masters” Edited by John Stevens, Martial arts Paperback / Shambhala Publications / 128 pages / 5 1/2 x 8 1/2
ISBN 978-1-57062-915-0 / November 2002)

D’après ce texte il en découle que le corps peut être :

1) Renforcé, je suppose avec des exercices de musculation et d’endurcissement !
2) Il peut être rempli d’une énergie protectrice, le Ki sans doute !

le karaté venant de chine, est il possible d imaginer que ce que vous decrivez ici peut provenir d une sorte de "chemise de fer"?

au quel cas l energie protectrice (de ce que j en ai compris...) proviendrait d une sorte de "gestion" du souffle le tout en restant decontracté (pour absorber plutot qu encaisser peut etre...).

a vous lire

mat

Moi je pense qu’il y a aussi une grosse part de mental pour déployer cette énergie protectrice.

L’hypnose nous démontre que l’on peut supporter des douleurs intenses tout en étant éveillé.

Qu’en pensez-vous ?

salut,

aucune experience de l hypnose...c est impossible pour moi d en parler.

est ce que le fait de se preparer a avoir mal pourrait nous permettre de supporter une douleur plus faible que celle a laquelle on s attendais?

le meilleur moyend eviter une clé de jambe par compression d un point du meridien de la vessie situé sur le mollet est :

-soit de tendre la jambe et pointant les orteils vers l exterieur
- soit detendre completement le muscle

Un groupe de personnes mises en contact avec une eau progressivement chauffée ne supportaient pas la moindre augmentation de température. Tandis que d'autres montraient une grande résistance et n'étaient que très peu affectées. Une personne rapportant même qu'elle ne ressentit aucune gêne même quand la température de l'eau atteignit 49°C, température maximale que le corps humain puisse supporter avant la brûlure.
Bob Coghill de l'école médicale Wake Forest, qui réalisa ces expériences, relia les sujets à un appareil d'imagerie de résonance magnétique qui lui permit de déterminer une nette corrélation entre le niveau de douleur enregistré et l'activité cérébrale associée dans le cortex. "La perception de la douleur varie de manière saisissante" dit Jeffrey Mogil de l'université McGill à Montréal et il ajoute: "Ces expériences montrent à quel point ces différences sensorielles sont réelles et objectives."


Certains résistent plus que d’autres à la douleur, tout est dans l’activité cérébrale dans le cortex. Il serait intéressant de savoir si nous pouvons développer cette activité par des exercices ou de la méditation. Bien sur nous pouvons endurcir notre corps comme le disait Mathieu avec la chemise de fer, ou par des exercices d’endurcissement. Mais néanmoins je pense qu’une plus grande résistance à la douleur peut être obtenu cérébralement.

La douleur est un signal d'alarme. Notre corps veut nous avertir que ses limites sont dépassées et nous envoie un message de douleur…….. La douleur est très subjective et dépend de votre capacité de résistance. Par exemple un cuisinier est habitué à manipuler des plats chauds. Si vous vouliez faire la même chose avec vos doigts de satin, vous lâcheriez sans doute le plat immédiatement…….

……Imaginons que c'était votre premier jour de travail comme commis de restaurant et que vous ne vouliez pas perdre votre emploi. Vous vous êtes donc dit quelque chose comme "il faut que j'y arrive" et probablement aussi "si les autres peuvent le faire, pourquoi pas moi?". Donc vous avez réessayé encore et encore. Pendant ces essais répétés, votre capacité de résistance s'est accrue, vous avez repoussé vos limites. Puis finalement vous êtes parvenu à le faire "comme les autres", c'est-à-dire que vous avez développé des mécanismes (ou comportements) d'adaptation.

Le processus alerte-résistance-adaptation est valable pour toutes les douleurs. Donc même si le niveau de douleur reste constant, le niveau d'adaptation peut toujours évoluer et la sensation de souffrance sera perçue comme moins grande. Je me souviens que dans ma jeunesse notre médecin de famille disait souvent "pensez-y moins, ça ira mieux!"…..

…… L'anesthésie, comme l'hypnose, est un processus naturel. Vous êtes probablement anesthésié en ce moment sans même vous en rendre compte. Par exemple, vous ne sentez plus les chaussures ou les bijoux qui serrent - ne plus sentir le serrement est un effet de cette anesthésie naturelle.

Le but de l'anesthésie sous hypnose est d'insensibiliser le corps ou une partie du corps à la douleur. Le mécanisme d'anesthésie sous hypnose consiste à remplacer la sensation de douleur par d'autres sensations supportables, voire même très agréables. Par contre ce type d'anesthésie ne doit jamais être pratiqué sur des personnes ayants des troubles psychologiques sévères….. http://www.hypnosemontreal.net/douleur.html